avec un "s" parce qu'il y a autant d'allaitements que de sevrages...
La glande mamaire dans son ensemble cesse progressivement de secréter du lait puisqu'elle n'est plus stimulée.
Le peu de lait qui est secrété dans les alvéoles est réabsorbé dans le sang (mécanisme inverse de la secrétion de lait, pendant lequel les molécules passent du sang dans les alvéoles de la glande mammaire), donc le lait se stagne pas dans les alvéoles, ne devient pas toxique.
La glande mammaire involue, c'est à dire qu'elle redevient progressivement à l'état dans lequel elle était avant la grossesse.
Non!
Les médicaments utilisés dans cette indication en France (molécule = bromocriptine) ont de nombreux effets indésirables et sont totalement innefficaces après 6 semaines.
Les cas de sevrage urgent sont très rares (maladie grave de la maman par exemple)
Il peut exister des raisons de sevrer très personnelles voire intimes.
Dans les espèces animales autres que l'homme, le sevrage est souvent déterminé par la grossesse suivante. L'espèce humaine est la seule espèce à co-allaiter, comme elle est la seule espèce à faire et donc avoir des petits en toute saison.
Une nouvelle grossesse n'est absolument pas une indication de sevrage, l'allaitement n'est pas une cause de fausse-couche.
Le moment idéal devrait être celui où ni la maman ni l'enfant n'en ressentent le besoin.
Dans les faits, si rien n'est imposé, c'est l'enfant qui est à l'initiative d'un sevrage naturel.
(La question suppose que ce n'est pas un sevrage du fait de l'enfant.)
Maman peut décider d'un sevrage pour de multiples raisons, il faut juste qu'il soit progressif.
Un enfant comprend très bien, par le langage corporel de sa maman, quand les choses ne sont plus d'actualité.
Par exemple, ne pas proposer le sein à une heure habituelle de tétée, ne pas se mettre dans le fauteuil dédié, porter des hauts fermés, ne pas prendre l'enfant pour un calin dans une position "tétable"...autant de petites choses qui peuvent aider.
C'est bien sûr beaucoup plus facile quand l'enfant est bien diversifié sur le plan alimentaire.
Pour un bébé de moins de 6 mois, il est recommandé de proposer un biberon à la place d'une tétée pendant une semaine environ, donné de préférence par une tierce personne alors que maman n'est pas là (pas dans la pièce à côté, pas dans le domicile). Ensuite 2 biberons pendant quelques jours et ainsi de suite, un bon mois en tout dans le cadre d'un sevrage complet en douceur.
Bien sûr le sevrage peut être "partiel", l'allaitement peut aussi être complet les jours de repos de la maman et "partiel" les autres jours, avec du lait maternel tiré.
Bien difficile de répondre, cela dépend de l'âge de l'enfant.
Actuellement existent des laits "relais", chaque marque a le sien.
Ils constiperaient moins les bébés.
Les laits en fait les mieux acceptés par les bébés anciennement ou encore allaités semblent être les laits liquides et non en poudre.
Actuellement une seule marque fait un premier âge liquide.
Pour un enfant plus grand, partiellement sevré, qui a besoin d'apports lactés supplémentaires, le yaourt peut être une option.
Page mise ŕ jour le 13/10/2013