Pendant ma grossesse, nous avons réfléchi à la possibilité de l’allaitement. Je n’étais pas sûre d’y arriver ou d’apprécier, mais nous avons décidé, avec le papa, que c’était une solution naturelle, et que nous souhaitions essayer.
A la naissance de ma fille, l’allaitement s’est très bien passé, elle a tété tout de suite, ma montée de lait s’est faite au bout de 2 jours (elle a tout de même beaucoup pleuré en attendant que ça arrive) et je n’ai pas eu de crevasse ou d’engorgement trop douloureux.
Les premières incertitudes ont commencé au moment de rentrer à la maison.
Le pédiatre nous a donné moults instructions pour mon retour qui m’ont complètement stressées et destabilisées: tétée de 2 X 10 min ou 1 X 15 min, 6 par jour maximum (7 en cas exceptionnel), pas de tétée entre 22h et 6h… L’horreur !
Au bout de 3 jours, limite de craquer, j’ai demandé conseil à une sage femme qui m’a dit de ne pas me focaliser sur tout cela et d’allaiter quand elle voulait tout simplement. Et tout s’est bien passé ! Nous y avons pris goût toutes les deux et nous avons profité de grands moments de tendresse.
Reprenant le travail au bout de 10 semaines, le train train a été de très courte durée… A un mois ½, j’ai commencé le sevrage comme recommandé par mon pédiatre. Je devais supprimer un biberon tous les 3 jours. Mais j’avais beaucoup de mal… Et la perspective de laisser mon petit bout toute la journée à une nounou et de m’arrêter de l’allaiter en même temps me paraissait insurmontable…
J’ai donc cherché des renseignements sur internet puis téléphoné à la LLL pour des conseils.
J’ai finalement choisi de continuer l’allaitement et de tirer mon lait au travail. Le soutien de personnes s’y connaissant a été déterminant à ce moment. Je l’ai donc désevrée !
J’ai emprunté un tire lait, puis petit à petit affiné mon « matériel » pour le boulot.
J’allaite maintenant depuis 5 mois ½ , pas exclusivement (la puce a entre 2 et 5 bib de lait artificiel par semaine), mais je continue. Et je suis vraiment ravie de pouvoir allaiter complètement ma fille tous les jours où nous sommes ensemble. Ces moments n’ont pas de prix et font que les petits sacrifices le reste de la semaine se font facilement.
Gaëlle, novembre 2007.
Page mise ŕ jour le 31/12/2007